Google s'apprête à donner sa becquée de Gadgets au manchot

Pas d'ostracisme, après Windows et Mac OS X, les utilisateurs Linux auront eux aussi bientôt droit sur leur bureau aux Gadgets de Google.

Avec son application de recherche sur le bureau Google Desktop, Google offre également une fonctionnalité Desktop Gadgets permettant de bénéficier de ce que l'on qualifie de mini-applications interactives donnant accès à la météo du jour, des actualités personnalisées, un bloc-notes ou une horloge par exemple. Ces applications prennent place sur la page personnalisable iGoogle voire n'importe où sur le Bureau ou le Dashboard, la fonctionnalité étant proposée pour les environnements Windows et Mac OS X.

Depuis maintenant presque un an, Google Desktop est pourtant bien disponible sous environnement Linux, mais point de fonctionnalité Desktop Gadgets à l'instar de son homologue sous Mac OS X plus vieux de seulement 2 mois. Le temps des Gadgets sous Linux va néanmoins bientôt sonner.

Les Gadgets bientôt sur le bureau Linux
" Depuis la publication de Google Desktop pour Linux, nous avons ajouté presque toutes les fonctionnalités demandées comme le support 64 bits et la possibilité de chercher des applications et des documents. Toutes à l'exception d'une majeure : Desktop Gadgets. Le support pour les Gadgets n'est pas une simple fonctionnalité mais plutôt une plate-forme complète pour des mini-applications. C'est une entreprise complexe, mais nous touchons au but ", écrit un ingénieur de chez Google sur le blog Google Open Source.

Les touches finales sont en effet actuellement apportées à un projet open source d'implémentation de la plate-forme Google Gadgets pour Linux. Sur le site du projet hébergé par Google Code, on peut lire que deux composants principaux constituent la future application : une bibliothèque logicielle pour l'exécution et la présentation des Gadgets, un programme hôte qui permet aux utilisateurs de choisir les Gadgets qu'ils désirent exécuter sur le bureau. Ce programme est écrit pour GTK+ et QT.

Si l'application peut déjà être testée par les habitués de la compilation, la version finale ne devrait donc plus tarder à voir le jour.

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